Saint-Cyprien
Saint-Cyprien
 

Notre histoire

Historique de la paroisse

En 1913, une certaine étendue de terrain située non loin des limites du Maine dans le canton de Langevin et faisant partie de la paroisse de Sainte-Justine, en fût détachée et pris le nom de Saint-Cyprien, nom donné à la paroisse parce qu’elle est un détachement de la paroisse de Sainte-Justine et que ces deux Saints ont été martyrisés ensemble.

Origine du nom Bistouri

L’histoire veut qu’une dame du nom de Flore venant voir son mari au chantier s’enlisa dans la route qui à l’époque était à certains endroits marécageux et dont on avait recouvert d’épinettes pour solidifier le sol. En arrivant au village, elle exprima son mécontentement et lança l’expression "Maudit Bistouri" qui resta imprégné dans la mémoire des habitants. Imaginez, une dame qui parle ainsi, c’était presqu’un scandale. C’est ainsi que le joli nom Bistouri, a servi à identifier notre jeune paroisse jusqu’au 2 juin 1916 et changea de nom pour Saint-Cyprien par la suite.  

Premier arrivant

Notre pionnier, Ferdinand Carrier, est né à Sainte-Hénédine le 9 août 1868. Il est le fils de Jean Baptiste Carrier et de Marie Bégin. Il passa la majeure partie de sa vie à Sainte-Hénédine, ses parents étaient des cultivateurs, donc des défricheurs. Un jour Ferdinand a le goût de s’expatrier. Il viendra s’établir à Sainte-Justine, un coin là aussi de colonisation. En 1907, son goût de l’aventure qui a toujours grandit en lui l’insiste à explorer Saint-Cyprien dont la division avait été faite en 1869 et appartenait au Township Langevin. Il décide donc d’aller rencontrer M. Ernest Ouellet, agent des terres de la couronne à Sainte-Germaine et s’engage à payer les redevances exigées.

Les routes

Le premier souci de nos défricheurs était avant tout d’ouvrir une route carrossable à l’intérieur de nos limites pour établir un lien de communication avec les paroisses environnantes. La première route ouverte fût celle qui est en ligne directe avec le village de Sainte-Justine.        

Presqu’en même temps, s’ouvrait du côté de Saint-Louis, une autre route d’accès vers notre patelin. Elle a gardé son même tracé jusqu’à aujourd’hui (rang 3 et 4). Comme la population augmentait on songea à ouvrir de nouveaux rangs. Voici l’ordre dans lequel ils ont été ouverts :

  • Rang Sainte-Marie ou rang 5-6
  • Rang 3 et 4 se prolongeant par le rue Principale
  • Rang des Fortier aussi appelé rang 4-5
  • Route conduisant au rang 2
  • Rang 2 fait par tout un chacun à la pelle
  • Rang 1

La route menant au rang 2 a déjà passé près de l’église. Le terrain étant jugé trop mauvais, on décida de la faire où elle passe maintenant (Route de la Frontière).

Construction de l’église

Sa construction fût rendue possible grâce à notre premier curé, l’abbé J.Z. Raymond et à nos ancêtres qui n’ont pas ménagé temps et efforts. Les travaux débutèrent au printemps 1918 et le jour de Noël de la même année, la première messe, messe de minuit était célébrée dans le nouveau temple. En 1929, on dota cette église de trois cloches qui furent bénites la même année.

Fête champêtre

C’est en mai 1969 que l’abbé Herménégilde Poulin devient le huitième curé de Saint-Cyprien. Comme les revenus de la paroisse sont peu élevés, il organise des activités champêtres qui tout en devenant une belle fête de famille, contribueront à arrondir les revenus de la Fabrique pour remédier aux dépenses de travaux obligatoires. Il organisera cette fête et y sera fidèle jusqu’à son départ et même après. Avec les années, cette fameuse Fête Champêtre est devenu Saint-Cyprien en fête et depuis quelques années, Saint-Cyprien Toasté.

Source : Livre du 75ème de Saint-Cyprien

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